Depuis des siècles, la claire possède les mêmes caractéristiques uniques. Positionnée entre la terre et la mer, elle est le reflet de ces deux environnements. Ancien marais salant reconverti, la claire est au dessous du niveau des plus hautes marées. Elle est alimentée et se vidange par le cycle des marées. Chaque claire possède son propre mode de gestion de l’alimentation et de la vidange. Elle est accessible à tout moment par la terre ou par bateau, ce qui facilite son exploitation et son entretien. L’argile, qui constitue son fond, est imperméable.
Sa faible hauteur d’eau permet à la lumière de pénétrer facilement et favorise des échanges thermiques rapides propices au développement de la nourriture de l’huître, le phytoplancton (algue microscopique). Sa faible surface évite les remises en suspension liées au vent et favorise la sédimentation des matières apportées des eaux côtières.
Vu d’avion, l’assemblage des claires est décrit comme une mosaïque de 2000 ha d’eau. Comme dans une mosaïque, chaque claire est différente, mais ce qui les relie est plus fort que ce qui les différencie.