De la claire à l’assiette, les Huîtres Marennes Oléron sont méticuleusement contrôlées. À chaque étape, la qualité des huîtres est suivie par les professionnels (autocontrôles), le Service Qualité (contrôle interne), l’organisme certificateur (contrôle externe), un laboratoire d’analyses microbiologiques et un laboratoire d’analyses sensorielles. Les points majeurs de contrôle portent sur les règles d’affinage , la qualité organoleptique du produit et la traçabilité. Chaque exploitation est auditée tous les ans pour chaque produit par le Service Qualité ce qui représente 1600 évaluations. La qualité sanitaire est assurée par un laboratoire d’analyses microbiologiques (2000 analyses) . Afin de vérifier les conditions de mise en vente des produits, des points de vente sont inspectés chaque année. Enfin, le Service Client veille à ce que chaque attente du consommateur soit prise en compte.

Tout comme les appellations Cognac ou Champagne, la dénomination « Huîtres Marennes Oléron » bénéficie d’une protection qui repose sur des dispositions réglementaires spécifiques aux IGP à l’échelle européenne et nationale. Ces règles s’appuient notamment sur la tromperie, la lutte contre les fraudes, la concurrence déloyale, le parasitisme (qui consiste à profiter de la réputation attachée aux IGP sans se soumettre aux mêmes contraintes) et la contrefaçon. L’utilisation de la dénomination « Huîtres Marennes Oléron » (ou d’une partie de celle-ci), ainsi que toute imitation ou évocation… pour des produits comparables ne s’inscrivant pas dans la démarche IGP est interdite et susceptible de poursuites civiles ou pénales.

• • Les atteintes ou fraudes aux IGP sont passibles de peines allant jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende (article L. 431-2 du code de la consommation).
• • La pratique commerciale trompeuse, peut entrainer une amende d’un montant allant jusqu‘à 10 % du chiffre d’affaires moyen, calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date des faits, ou à 50 % des dépenses engagées pour la réalisation de la publicité ou de la pratique constituant ce délit (article L. 121-2 et L. 441-1 du code de la consommation).

La DGCCRF est en charge des contrôles de la règlementation qui s’applique à la commercialisation de ces huîtres sous signe de qualité (IGP et Label Rouge).